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Le 13 juin, départ à 21h30 de la maison. L'Espagne n'a pas encore pris sa claque au foot :-). Des orages sont prévus pour le soir mais arrivé à Saint-Lary je décide de monter quand même. Bien m'en a pris, la nuit est claire là-haut et la lune se lève, le spectacle est grandiose. Je m'endort sur la banquette arrière de la voiture et à 2h, c'est le réveil. Il fait claire mais dans le fond de vallée, ça semble bouché. 2h30, départ, premier problème, le barrage est en travaux et il est interdit de la traversé, le torrent étant très bouillonnant, il est parfaitement impossible de la traverser. C'est mal, mais j'ai donc passé la cloture et je suis passé au pied du barrage. Une fois arrivé au niveau de la Crête du Barry d'Aubert, je vois le Néouvielle tout chargé. Crevé par les mauvaises nuit successives, je décide de faire une petite sieste :-). 1/4h pas plus, le temps pour le Néouvielle de se dégager à nouveau. J'arrive facilement au pied de la Brèche de Chaussenque et la montée au pied du glacier est une formalité. Par contre la neige est déjà très molle et je m'enfonce jusqu'entre mi-mollet et genou. Je mets donc 1h30 pour finir ces 200m, j'assiste au lever du soleil juste en dessous de la crête sommitale. Enfin au sommet, le panorama est somptueux, avec une lumière fantastique. Mais il faut redescendre, j'ai promis de ne pas rentrer tard à la maison :-). Pendant ce temps, la mer de nuage monte et sous la Brèche Chaussenque, je me retrouve dans le nuage et c'est à ce moment là que je croise le premier des nombreuses personnes qui ont entrepris de faire le Néouvielle ... un peu tard à mon avis vu la météo. Moralité, j'aurais du prendre le ski en plus des crampons et piolet ... j'aurais eu le lever du soleil au sommet :-) !